Bélarus compte 18 partis politiques, certains opposés au Gouvernement, et que le Bélarus est engagé dans un processus de réforme de sa législation et de ses procédures pénales. Le Bélarus se déclare disposé à accepter les critiques constructives mais rejettera toute attaque à caractère politique, a souligné son représentant.
COMMISSION DES DROITS DE L’HOMME : PLUSIEURS DÉLÉGATIONS REJETTENT LA POLITISATION DU DÉBAT SUR LA VIOLATION DES DROITS DE L’HOMME
La Commission des droits de l’homme a poursuivi son débat sur la question de la violation des droits de l’homme où qu’elle se produise dans le monde en entendant les représentants de quinze gouvernements et de dix organisations non gouvernementales. Plusieurs pays ont en outre exercé leur droit de réponse en fin de séance. L’attention a été attirée par la délégation arménienne sur la nécessité de se pencher sur les violations des droits humains.
Délégation du Belarus a procédé à un inventaire des situations qu’elle juge préoccupantes en matière de non-respect des droits de l’homme:
M. SERGEI ALEINIK (Bélarus) a déclaré que son pays condamnait toutes les violations des droits de l’homme et était favorable à la coopération visant à aider les gouvernements à respecter leurs obligations en matière de droits de l’homme. À cet égard, il a déploré que les débats de la Commission soient biaisés par les pressions politiques et économiques exercées par les États les plus puissants. Quoi qu’il en soit, le Belarus s’est ouvert aux mécanismes de contrôle de la Commission et a reçu, notamment, en 2000, le Rapporteur spécial sur l’indépendance des juges et des avocats. En janvier 2004, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a pu examiner le rapport que le Bélarus lui a soumis. Le pays est donc prêt à un dialogue constructif avec les Nations Unies. D’autre part, aucun pays ne peut prétendre bénéficier d’une situation parfaite en matière de droits de l’homme, et il est à cet égard naturel que les jeunes démocraties, comme le Bélarus, soient confrontées à des difficultés en matière d’application de leurs obligations internationales. Dans ce contexte, le refus obstiné de prendre en considération les développements positifs intervenus au Bélarus est surprenant, a déploré le représentant. Il a notamment fait valoir que son pays compte 18 partis politiques, certains opposés au Gouvernement, et que le Bélarus est engagé dans un processus de réforme de sa législation et de ses procédures pénales. Le Bélarus se déclare disposé à accepter les critiques constructives mais rejettera toute attaque à caractère politique, a souligné son représentant.
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