France-Bélarus

Découverte du Bélarus (anciennement Biélorussie)

Spectacle musical ‘Un Violon sur le Toit’ évoque le quartier juif d’une village russe

9/11/2005

‘Ah si vous étiez riche… Vous ne pourriez pas acheter un meilleur spectacle !’ The New York Times – Une multitude de personnages pittoresques – la marieuse, le rabbin, le boucher, le tailleur, le bolchevique, le brigadier, et tout le reste du village – vont intervenir dans sa problématique au cours de saynettes savoureuses toutes empreintes de cet humour juif qui caractérise un peuple en proie aux brimades permanentes…

Un Violon sur le Toit

– Création New York 1964 au Imperial Theatre
– Création Londres 1967 au Her Majesty’s Theater
– Création Paris 1971 au Théâtre Marigny

Livret original de Joseph Stein d’après « Tevye le laitier » de Sholom Aleichem
Musique de Jerry Bock – Chansons de Sheldon Harnick
Adaptation française : Stéphane Laporte
Mise en scène : Olivier Bénézech et Jeanne Deschaux
Chorégraphie originale de Jerome Robbins réalisée par Jeanne Deschaux
Lumières : Laurent Castaingt
Costumes : Frédéric Olivier
Direction Musicale : Pierre Boutillier
Direction vocale : Pierre-Yves Duchesne

avec

– Tevye, le laitier : Franck Vincent
– Golde, sa femme : Isabelle Ferron
– Tzeitel, sa fille aînée : Sandrine Seubille
– Hodel, sa cadette : Christine Bonnard
– Chava, la petite : Amala Landré
– Motel Kamzoil, le tailleur : Vincent Heden
– Yente, la marieuse : Cathy Sabroux
– Lazar Wolf, le boucher : Robert Aburbe
– Perchik, un étudiant : Thierry Gondet
– Fyedka, un jeune russe : Frank Sherbourne
– Fruma Sarah : Francine Bouffard
– Grand-mère Tzeitel : Oona Hodges
– Mordcha, l’aubergiste : Hubert Forest
– Le Rabbin : Jacques Vidal
– Mendel, son fils : Hervé Lewandowski
– Avram, le libraire : Mathias Bord
– Nachum, le mendiant : Fabian Ballarin
– Le commissaire : Alain Wilmet
– Shandel, la mère de Motel : Mari Laurila

Et Ida Gordon, Angélique Fridblatt, Laurent Codair, Serge Leborgne et Zoltan Zmarzlik.

Un spectacle produit par Serge Tapierman

UN VIOLON SUR LE TOIT … BIEN SOLIDE !

Principales chansons (Nouvelle adaptation française de Stéphane Laporte)

Tradition – Matchmaker (Toi la marieuse) – If I were a rich man (Ah si j’étais riche !) – Sabbath Prayer (La prière du Shabbat) – To Life (A nous) – Tevye’s dream (Le rêve de Tevye) – Miracle of miracles (Merveille des merveilles) – Sunrise, sunset (Une heure un jour) – Now I have everything (L’heure est proche) – Do you love me ? (Est-ce que tu m’aimes ?) – I just heard (La rumeur) – Far from the home I love (Loin du foyer que j’aime) — Chavele – Anatevka

Synopsis

Au début du XXème siècle, dans le quartier juif d’Anatevka, petite ville ukrainienne de Russie, Tevye est un modeste laitier dont les trois préoccupations majeures sont caractéristiques de l’univers fermé dans lequel il vit : assurer la subsistance de sa joyeuse famille, assurer sa descendance en cherchant de bons maris à ses trois filles capricieuses, et rassurer Dieu quant aux libertés qu’il prend vis à vis des traditions et de la religion…
Une multitude de personnages pittoresques – la marieuse, le rabbin, le boucher, le tailleur, le bolchevique, le brigadier, et tout le reste du village – vont intervenir dans sa problématique au cours de saynettes savoureuses toutes empreintes de cet humour juif qui caractérise un peuple en proie aux brimades permanentes… Car tout serait pour le mieux dans le meilleur des shtetl s’il n’y avait le tsar cruel, les Russes violents et bien imbibés pour oublier la répression tsariste, les pogroms gratuits et meurtriers, et pour finir, un jour, le grand départ vers l’inconnu (vers les USA) pour fuir l’oppression séculaire…

Contexte

New York, 1964. Création du Violon sur le Toit à Broadway. Neuf Tony Awards en 1965. 3243 représentations à l’Imperial Theatre puis au Majestic. Triomphe ensuite à Londres, reprises dans le monde entier, puis 3 ans à Paris au Théâtre Marigny, record absolu de longévité pour une comédie musicale en France…

1971, le film de Norman Jewison. Récompenses en série, récente sortie d’un DVD (destiné aux nouvelles générations ?) ; reprise à New York en 1990, et de nouveau une nouvelle production à Broadway depuis janvier 2004.

Quarante ans d’apothéose, à une époque où l’on parle de succès après 2 mois de représentations, invite des responsables artistiques à s’interroger : pourquoi les cordes de ce « Violon » sonnent-elles aussi bien ?

Depuis 1935 (date de la création du mythique Porgy and Bess) le musical s’est révélé être un formidable trait d’union entre histoire et théâtre populaire. Voilà la force du genre : avoir su s’adapter au monde contemporain. De West Side Story à Nixon in China le musical s’attache à rassembler l’entertainment et l’actualité, même grave : West Side Story se déroule dans les milieux immigrés portoricains ; Hair fut la comédie musicale culte d’une génération éprise de liberté, Miss Saigon brise le mythe du « Rêve américain » et dénonce certains comportements des GI pendant la guerre du Vietnam.
La plupart des musicals sont aussi des machines à succès grâce à un savant mélange des genres : humour parfois à l’opposé du politiquement correct, émotion, message clair et sens du rythme.

Un Violon sur le Toit va encore plus loin : l’adaptation de Joseph Stein de la nouvelle éponyme de Cholem Aleichem installe les fondements, les incertitudes et les échecs du monde moderne. Par delà l’évocation de la naissance du bolchevisme et le non-dit (mais présent pour le spectateur d’aujourd’hui) de la Shoah et de la création de l’Etat d’Israël (1948), Un Violon sur le Toit traite de sujets de société brûlants : le racisme, l’ambiguïté vis à vis de la religion, la perte des valeurs traditionnelles en rapport avec la libéralisation des moeurs, l’émancipation de la femme…
Une charge émotionnelle très forte se dégage avec le rappel d’un monde complètement disparu : le « yiddishland », avec sa langue, le yiddish, un idiome, qui, à la veille de la première guerre mondiale, était parlé par plus de 11 millions de personnes en Europe orientale. Fuyant les pogroms, la misère, entre 1880 et 1930 des millions de juifs s’installèrent en Europe centrale, aux Etats Unis, en Amérique latine, en Afrique du Sud et en Australie. Ainsi New York devint la première métropole yiddish du monde.
Cette culture en apparence fragile, en équilibre, comme un violoniste jouant sur un toit, représentait en fait un véritable ciment pour les Juifs. Même sans territoire, sans armée, sans drapeau, le yiddish disposait d’une existence métaphysique solide ancrée dans l’esprit du oylem, c’est-à-dire les gens, la foule, les hommes.

Cette communauté mise en scène par Joseph Stein, composée de rabbins, d’éducateurs, d’artisans, de commerçants s’est depuis longtemps éteinte. Le monde du yiddishland a disparu avec la Shoah. Mais la tristesse et la nostalgie ne sont pas de mise : à la fin de l’ouvrage, quand les villageois quittent le pays, sous la pression des autorités tsaristes, le violoniste est là, sur le bord de la route. Et rappelle au spectateur d’aujourd’hui que la pérennité du peuple juif est venue de sa fragilité et de sa vulnérabilité.

Pour représenter sur scène un monde entré dans la légende, dans l’Histoire, nous n’allons pas recourir à une esthétique vériste qui réduirait l’oeuvre à une anecdote folklorique. Si nous entendons respecter l’ancrage profondément historique et traditionnel de l’oeuvre, nous allons traiter cette fable avec des instruments théâtraux d’aujourd’hui : une scénographie ouverte sur le rêve, l’inattendu, la simplicité. Le bois et la terre, composantes essentielles du village, du shtetl, évoqueront avec force l’univers optimiste et drôle de ces générations sacrifiées qui n’ont pas eu besoin d’anti-dépresseurs pour réaliser leurs vies…

Olivier Bénézech / Jeanne Deschaux

Olivier BÉNÉZECH, metteur en scène

Diplômé de l’École Supérieure des Arts et Technique du Théâtre à Paris, et de l’Institut d’Études théâtrales de la Sorbonne Nouvelle, Olivier Bénézech a d’abord été assistant à l’Opéra de Lyon, au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra National de Paris.

Olivier Bénézech réalise sa première mise en scène en 1987, avec La Voix Humaine au Grand Théâtre de Tours. Puis c’est la création du Gendarme incompris à l’Opéra-Comique (associée à une soirée inédite d’oeuvres des Six, Le Potomak), une première production des Mamelles de Tirésias à l’Esplanade de St Étienne, et, pour le Bicentenaire de la Révolution Française, Thérèse de Massenet co-réalisé avec Jean-Louis Pichon

Olivier Bénézech met en scène Les Mamelles de Tirésias (avec L’Heure Espagnole de Ravel) pour la réouverture de l’Opéra de Rennes en avril 1999 et à l’Opéra Comique à Paris pour la célébration du Centenaire de Françis Poulenc.
Les Mamelles de Tirésias font l’objet d’une production européenne (Eurobottega) en Italie au Théâtre Rendano à Cosenza.

Parmi les autres spectacles d’Olivier Bénézech citons la création française du Précepteur de Michèle Reverdy (Texte de Jacob Lenz) à l’Opéra de Rennes, et une nouvelle production de Boris Godounov dirigé par Valery Gergiev au Théâtre Antique d’Orange et à l’Opéra de Lyon (1995).
Dans un genre opposé, il y eut en 1997 une collaboration avec le Centre de Musique baroque de Versailles pour un Pasticcio de Lully réalisé par Olivier Schneebeli (en tournée ensuite avec Opéra en Ile de France) et la recréation d’une comédie musicale de Maurice Yvain et Willemetz, Là-Haut! pour Opéra en Ile de France et l’Opéra de Rennes.

Au Théâtre Impérial de Compiègne, Olivier Bénézech a monté un pasticcio d’Offenbach, Les Cocottes Minutes. Olivier Bénézech a également réalisé une série de comédies musicales et d’opérettes à Marseille : Ta Bouche de Yvain et Willemetz, Le Bonheur Mesdames de Christiné et Willemetz, La petite Mariée de Lecocq, le Sire de Vergy de Claude Terrasse et Le Grand Mogol d’Audran.

Olivier Bénézech a créé une nouvelle production du Chemineau de Leroux à Marseille, Idomeneo également à Marseille repris récemment à l’Opéra de Nice, après avoir mis en scène la création française de The Cradle will rock comédie musicale de Marc Bliztstein pour « La clef des Chants » et L’Hippodrome Scène Nationale de Douai, spectacle d’ouverture de la saison 2004 à l’Opéra de Lille.

Parmi ses projets, « La Voix Humaine » et « les Mamelles de Tiresias » à l’Opéra de Toulon, « Pelleas et Mélisande » à l’Opéra de Nice, la nouvelle présentation de la comédie musicale « Un violon sur le toit » à Paris.

Stéphane LAPORTE, Adaptation française

Né en 1964 à Montpellier. Obtention d’un Master of Arts en Communications (Radio/TV Film), California State University, Fullerton – USA en 1990.
Stéphane Laporte est adaptateur français de pièces ou comédies musicales et auteur de livrets et paroles de comédies musicales.

– ADAPTATEUR – THEATRE.

1994 Adaptation française de SIDE BY SIDE de Stephen Sondheim
1995 Adaptation française de NINE de Maury Yeston et Arthur Kopit

1996 Adaptation française de AUNTIE MAME, comédie d’après Patrick Dennis

1997 Adaptation française de AND THE WORLD GOES ‘ROUND de Fred Ebb et John KanderPrésentation au Théâtre de la Potinière

1999/2000 Adaptation française de COMPANY de S.Sondheim et G.FurthMise en scène de Jean-Luc Revol Adaptation française de I DO, I DO de Harvey Schmidt et Tom Jones Création au Théâtre 14, avec Manon Landowski et Jean-Paul Bordes
Mise en scène de Jean-Luc Tardieu Tourné française en 2002/2003 avant la reprise au Palais des Congrès, petite salle en décembre 2002
Nomination aux Molières 2002 : meilleur spectacle musical. Co-adaptation de WIT de Margaret Edson (Prix Pulitzer 1999) avec Jeanne MoreauMise en scène de Jeanne Moreau, avec Ludmila Mikaël Théâtre de Vidy à Lausanne – reprise au Théâtre National de Chaillot à Paris

Tournée française (Nomination aux Molières 2001 : meilleure comédienne)

2001- 2002 Adaptation française de A SONG AT TWILIGHT de Noël Cowardsous le titre POSTE RESTANTE

Tournée création à Bruxelles le 15 janvier 2002 par Atelier Théâtre Actuel

Reprise à Paris au Théâtre du Palais Royal le 27 août 2002 Avec Line Renaud, Jean-Claude Brialy et Annie Sinigalia
Mise en scène de Daniel Roussel.
Publication : Théâtre en Poche, Editions du Laquet – Janvier 2002 Co-adaptation de FALLEN ANGELS de Noël Coward avec Jeanne Moreau
LE SEXE DES ANGES. Adaptation de la comédie musicale TITANIC de Maury Yeston et Peter Stone.
Création à l’Opéra Royal de Wallonie à Liège le 15 décembre 2000
Reprise à l’Opéra d’Avignon en décembre 2001 puis à l’Opéra de Wallonie en décembre 2005 SUGAR (CERTAINS L’AIMENT CHAUD) de Billy Wilder
Adaptation française pour l’opéra Royal de Wallonie à Liège Saison 2003-2004

Création : écriture du livret et des paroles originales SIMENON ET JOSEPHINE pour le Forum à Liège, septembre 2003 et reprise Saison 2003-2004

LIAISONS (comédie musicale tirée des Liaisons Dangereuses de Chaderlos de Laclos)
Livret et lyrics originaux
Musique de Thierry Boulanger
LE FANTOME DE L’OPERA – Le film
Adaptation française des dialogues et chansons du film pour le Really Useful Group 2005 GAME OF LOVE
Adaptation du livret et chansons/ Tom Jones, musique de Jacques Offenbach DESIGN FOR LIVING adaptation de la pièce de Noël Coward. Production en cours.
LA GRANDE VADROUILLEC ommande d’écriture d’une comédie musicale tirée du film. Opéra Royal de Wallonie. PANIQUE A BORD Livret original, Prix SACD du Meilleur Livret des Musicales de Béziers 2005. Projet en cours. 6 chanteurs, 3 comédiens.

LE VIOLON SUR LE TOIT Commande de traduction de la comédie musicale (Production prévue saison 2005/2006)

FRANCK VINCENT, Tevye, le laitier

Après avoir suivi des cours d’art dramatique auprès de Ada Lonati, Franck Vincent se forme au chant avec Yaël Benzaquen, ainsi qu’à la danse et aux claquettes.

Il débute sa carrière au théâtre (Gilles et la nuit de H.Claus, « Labiche-Moteur ! » et « Grand Guignol » au Théâtre du Renard, « Roméo et Juliette » de Shakespeare, « Station des oubliés » de Taïra, « Conversation après un enterrement » de Y. Réza, etc…) et la poursuit avec la comédie musicale.

Il joue ainsi dans « La petite boutique des Horreurs » de H.Ashman et A. Menken, participe à la tournée japonaise de la Broadway Musical Company, interprète Dupond dans « Tintin et le Temple du Soleil » , joue dans « Le Rêveur » de J.H. Blumen, chante sur la scène de la Nouvelle Eve dans la revue « Parce que je vous aime », ainsi qu’à l’Opéra Bastille dans « Le Paris d’Aziz et Mamadou », mise en scène d’Alain Marcel.

On a pu le voir récemment dans « Chance », de Hervé Devolder, au théâtre du Lucernaire, et au théâtre du Ranelagh, dans « Le Mariage de Figaro », de Beaumarchais, mis en scène par Ned Grujic.

Théâtre Comédia
4 boulevard de Strasbourg Paris 10ème
Métro Strasbourg St Denis
Location 01 42 38 22 22
Collectivités 01 42 38 54 60
FNAC, Virgin, Carrefour, agences, points de vente habituels.

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